




Today I've discovered the photographic work of Belgian photographer FRÉDÉRIC LEFEVER and his approach of architecture. One of the main features of FRÉDÉRIC LEFEVER's photographs is his almost exclusive attention for individual and collective constructions. His interest is focused on creations that he personally likes to call vernacular. He says he deliberately avoids picturesque architecture, such as prestige architecture (buildings that are prestigious for their size, function or designer), industrial architecture (factories, waste land or workmen's houses), or urban architecture. Instead, he prefers constructions "without importance, but with a particular, striking mark". His photographs are not architectural typologies but rather 'portraits' of individuals whom we don't see but whose presence is perceived by the details, colours and arrangements, etc.






"Twentysix Abandoned Gasoline Stations"
"Peuplées d’architectures incongrues, de monuments improbables, de figures in progress ou déjà ruinées, et autres situations frôlant l’absurde avec non-lieux et terrains vagues pour toile de fond, ces séries, conçues comme de véritables collections, se caractérisent notamment par l’absence manifeste de toute présence humaine. Une manière détournée de parler de l’homme, lequel, à un moment donné, sera intervenu dans ces divers «chantiers», que ce soit sur le plan de la conception, du simple assemblage ou de la construction, de l’abandon voire de la destruction. "Image fixe, la photographie intègre ici le mouvement dans sa dimension cachée – les déplacements, virées et autres sorties de route nécessaires à l’entreprise de l’artiste. Cet hors-champ itinérant nimbé de mystère et de fantasme, qui constitue la partie immergée de l’iceberg, tend à infléchir le caractère à peine documentaire et «objectif» provenant notamment de l’aspect sériel de la manœuvre, qu’incarne de façon paroxystique l’immense œuvre des Becher. À l’instar de la série des Formes du repos d’un Raphaël Zarka, temps et mouvement s’inscrivent en creux dans les photographies d’Éric Tabuchi – les sériesAlphabet Truck et Mobile Home entretiennent ici un rapport plus direct avec la notion de mouvement –, et constituent les traits de caractère d’une œuvre processuelle qui nous fait voir du pays en même temps qu’elle dessine en pointillés une cartographie intimiste d’un de ses fervents arpenteurs. "